• Présentation

    "J’aimerais que vous fermiez les yeux, juste un instant… Voilà, ainsi... Maintenant respirer normalement et imaginez… Imaginez un autre monde cerné par les brumes, un monde vaste et immense, tellement qu’on n’y connait pas la fin. Voyez les grandes forêts d’Alyndril et ses immenses montagnes, Allez dans le BoisDormants là où le soleil ne se lève jamais ou alors allez voir les montagnes glacées du nord du pays en compagnie des Vardens de Glace…

    Mais peut-être qu’un autre pays vous plaira ? Ce petit amas d’île aux senteurs exotiques ne vous inspire pas ? La Belle Kentaï dirigé par son empire basé sur sa mythologie ou alors préférez vous le grand désert de Sillage ou l’architecture des dragons jaillit du sable pour s’en aller haut dans le ciel ?

    Non je sais, vous préférez sans doute un endroit plus peuplé, comme le froid Kelton où la magie est interdite ou l’Altarie se pansant des blessures de la guerre, peut être que Zéhyr serait mieux pour vous avec ses grandes plaines verdoyantes... L'Albion peut-être...

    Vous êtes un difficile, mais peut-être n’êtes pas vous fait pour rester sur place, il y a tellement à voir ici et ailleurs, dans le tréfonds des brumes ou même sous nos pieds, dans le ciel ou au plus profond de l’océan, c’est vrai que l’aventure nous attend a chaque recoin de rue, entre grotte à explorer et crypte silencieuse.

    Ah ! Imaginaire dites-vous ! Et bien jeune sot(e), sachez que rien n’est impossible… Maintenant, ouvrez les yeux et voyez par vous-même !

    Bienvenue dans mon monde, bienvenue sur Héra."

    Zznivul, Oracle des Dieux.

    Où devrais-je dire Bienvenue sur Kharas ! Mon nom est Bahakell et je suis le scribe de cet univers, un monde médiéval fantastique qui ressemble à beaucoup d’autres, mais qui n’en est pas un, où tout est possible, où le terme d’impossible n’existe pas en ce qui concerne l’imagination.

    Oubliez Tolkien, oubliez Donjon et Dragon, oubliez World of Warcraft… Même s'ils ont tous des points communs entre eux et avec Kharas, aucun ne lui ressemble. Vous entrez dans une nouvelle expérience du monde fantastique.

    Kharas est un monde emplit de magie, de malédiction, de guerre et d’autres fléaux terrifiant, mais c’est aussi une ode à la vie, emplit d’humour et d’émotion aussi forte que l’amour. Ici, il n’y a pas de bataille entre le bien et le mal, juste nos actes et nos pensées qui nous définissent tel que nous le sommes.

    Entouré par des brumes légendaires, le monde connu d'Héra vous ouvre ses portes et vous fera rencontrez des personnages aussi héroïque que méconnu, mais aussi des agents du désordre et de la destruction. Ce monde est peuplé de légende et de souvenir encore vif des précédents âges, le moindre pas en dehors des chemins pourraient vous emmener dans une histoire pouvant mêler les races disparues ou affrontez les plans d'existence voisins de celui d'Héra.

    Qui accompagnez-vous dans vos lectures ? Je vous laisse faire votre choix... Tournez la page de la réalité et entrez dans ce monde qui n'attend que vous...

    Votre dévoué

    Bahakell

    Mise a jour

    Remise à niveau d'une nouvelle de Snack: Réaction en chaine

    Chroniques Quassen : "Chapitre un: L'exil - Partie 1" en ligne !

    Nouvelle Chronique: Castle Rock



  • Les dessins d'illustrations de Kharas
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  • Introduction

    Ma maison…


    Castle Rock… Cette presqu’ile située sur le fleuve de l’Argon, en plein milieu de la ville de Merienburg. Une ville de folie pure caractérisée par son cœur, l’asile de Castle Rock. Un endroit froid, lugubre et remplit d’esprit dément qui n’attendent aucune rémission, aucun miracle, aucun échappatoire… Ils sont devenus l’âme de Castle Rock, les esprits errants de ses couloirs de pierre froide où attendent les monstres de la folie dans chaque coin d’ombre.

    Un purgatoire au abord de l’enfer, l’endroit où on enferme les pires monstruosités que la ville à crée, parce qu’une bande de prêtresses ont cru bon de dire que la folie pouvait être guérit et qu’avec un endroit qui leurs est dédiés, elles pourraient sauvés ses âmes en peine.

    C’était noble de leurs parts, ainsi la vieille prison de l’île fut détruite pour être remplacée par un asile, une autre forme de prison en quelque sorte. Construite avec les pierres mêmes qui ont vu le grand incendie de la prison en 1401, les mêmes pierres que le feu a léché pendant qu’il torturait à mort les prisonniers, coincés à l’intérieur de leurs cages et hurlant d’horreur pendant que leurs peaux brulaient sur leurs os.

    Quand j’étais petit et que je regardais l’île, assis sur les berges du fleuve avec mon père. Je pouvais encore sentir l’odeur du brulé m’emplir les narines et entendre parfois le chuchotement des morts, hurlant comme aux derniers jours. Bien sûr, je mis cela sur mon imagination, un fou dans la famille suffisait à l’époque quand on y enferma le grand pa’.

    Je me rappel encore se jour où ma mère m’emmena le voir, nous avions traversés le pont jusqu’à l’île et j’ai senti ce jour la, un voile, un gigantesque voile me tombait dessus. C’était comme si l’asile et Merienburg étaient deux choses différentes. L’île et la ville n’étaient connectées que par une voie, pourtant elle semblait se situer ailleurs, loin de Merienburg, dans un autre espace, un autre temps. Quand je tournais la tête, affolé, je voyais au loin la ville, mais c’était comme une illusion alors que ma feu mère me tirait en avant, pressée d’en finir.

    Une prêtresse de Maéré nous reçûmes, vêtu d’une robe blanche à capuche. Elle me souriait avec ses yeux bleus éclatants et semblait émané d’elle une aura de bienfaisance. Puis elle s’était tournée vers ma mère et lui avait dit, je me rappelle, que ce n’était pas un endroit pour les enfants, mais ma mère insista.

    On nous conduisit alors dans un long hall avec un gigantesque plafond. Nous marchions sur un tapis rouge alors que des hommes habillés d’un gilet de cuir noir et armés de matraque surveillaient les fous qui se promenaient, discutés où restés assis en bavant sur leurs bancs. Je me rappelle la froideur de l’endroit, le regard vide des statues de Maéré et je me souviens surtout de l’ambiance oppressante de ce lieu où la désolation de l’esprit avait pris le dessus sur la réalité.

    C’est dans une salle de pierre grise qu’on nous amena, avec une table et trois chaises. Ma mère m’installa sur une chaise et elle s’assit près de moi. Ensuite, la porte s’ouvrit et un garde y entra, accompagné de mon grand pa’, le regard vide, conduit par une prêtresse qui l’assit en face de nous.

    Mon dernier souvenir de cette époque fut quand ma mère, sans un mot, sortit un parchemin de son manteau, le déplia sous les yeux de mon grand pa’ et lui donna de quoi signer. L’homme qu’était mon grand pa’, un ancien marin, regarda le parchemin et ce qu’il y était écrit. Comme s’il reprenait vie, il se jeta alors sur moi avec une telle violence que je suis tombé de mon siège et que je me suis cogné la tête sur le sol.

    Je me souviens d’une voix au lointain qui me hurlait que je n’aurais pas son héritage, alors que l’air se faisait désiré dans mes poumons.

    À mon réveil, une prêtresse de Maéré prenait soin de moi, me déposant de l’eau sur le front, pendant que ma mère se disputait avec la Mère supérieure, hurlant qu’à cause de ses gardes, mon Grand pa’ était mort… Je n’eus aucun sentiment tristesse à cette annonce, mon Grand pa’ était déjà mort quand on l’amena ici, après qu’il se soit fait attaqué par des pirates Staryx en pleine mer.

    Je ne sais si c’était un rêve où non, mais entre deux piliers, j’ai croisé le regard d’un homme à la fois fou et saint d’esprit, deux hommes pour un et il me murmura quelque chose à l’oreille en étant loin.
    Ce fut ma première et dernière expérience de Castle Rock à ce jour… Jusqu’à aujourd’hui.

    Je suis revenu ici, comme si je n’étais jamais parti. J’ai retraversé le pont, j’ai ressenti de nouveau le voile et la vague illusion d’un autre monde, l’odeur du brulé et le cri des morts est toujours bien présents. Je me sentais de nouveau enfant, mais quinze ans s’étaient écoulés et ce n’était pas mon Grand pa’ que j’allais voir cette fois-ci.

    Non, en réalité, je revenais sur mes pas pour devenir l’un des leurs, ceux qui prône guérir la folie. Non par choix, mais par désespoir, seul un fou où un désespérer part travailler à Castle Rock.

    Et je me rappelle maintenant du murmure de ce fou, de cet homme aux deux facettes qui me souriait.


    Bienvenue à la maison


    Qui que ce soit, il avait raison, car Castle Rock ne m’avait plus jamais quitté depuis ses quinze dernières années et comme si mon destin faisait partit de celui de l’île, j’étais maintenant de retour.

    Oui, je suis de retour à la maison…


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  • Henry Marchal est une nouvelle « Tunique noire », un garde de l’asile de Castle Rock. Un endroit lugubre où la folie est Maitre et où les prêtresses de Maéré font tout pour repousser les forces de Champel.


    Si Henry a choisi d’être une Tunique noire, ce n’est surement pas par choix, mais par désespoir. Comme on dit à Castle Rock, seul les fous et les désespérer si trouve.


    Alors qu’il pense que sont nouveau boulot consistera à mater les fous les plus dangereux de l’asile, il va vite comprendre que deux esprits supérieurs ont pris l’île pour un terrain de jeu et qu’il va devenir l’acteur principal de cette guerre, au risque et péril de sa propre santée mentale.
     

    Sommaire

    -Introduction: Ma maison


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  • Réaction en chaine

     

    Le soleil était particulièrement dur aujourd'hui, même pour un sang-froid comme Snack. Le petit Sloak marchait dans les rues désertes d'un village au coeur du désert de Sillage, pas âmes qui vivent à part quelques poules traversant la route infernale que le soleil avait prit pour cible. Les maisons carrées de pierre claire aux toits de paille et de terre étaient les seules constructions à des lieux à la ronde, à part en ce qui concerne les murailles entourant le petit village. Tout le monde était parti, où ? Et bien, dans le sanctuaire du désert, prier les Dieux en ce jour saint, aussi saint pour eux que pour Snack, profitant de cet absentéisme pour mettre en oeuvre son plan.

    Traversant la route sous le soleil jusqu'au centre du village, là où une grande bâtisse circulaire dominait Snack de son ombre, faite de pierre claire dont le toit finissait lui en cône, les poutres de la charpente visible en partie soutenaient cet étrange toit. Il s'agissait d'un temple du dieu du soleil où un truc du genre, enfin, peu lui importait, son but était simple, entrer et dérober une icône sacrée valant son pesant d'or. Souriant de toutes ses dents, le Sloak entra dans le temple, dans la fraîcheur tant espérée de l'ombre. Pas un bruit, Snack regarda l'intérieur pauvre de la pièce, quelques colonnes soutenaient le plafond avec l'aide des poutres, des bougies étaient posées ici et là dans des alcôves creusées et droit devant lui, se tenait une statue d'un homme à la tête de faucon, assis en lotus, sur ses jambes se trouvaient un plateau où reposait l'icône.

    Couinant à moitié d'excitation, le Sloak sautilla vers l'icône. Il arriva enfin à sa hauteur, du moins, à la hauteur d'un des genoux de la statue vue la taille réduite du lézard. Il put néanmoins voir à quoi ressemblait l'objet de ses désirs. Se tenant sur une base de pierre blanche taillée formant plusieurs demi-cercles soutenus par un trapèze de cette même pierre, un disque d'or avec un symbole représentant le soleil et ses rayons.

    Se frottant les mains, le Sloak commença à grimper sur la statue quand un toussotement se fit entendre, Snack tourna la tête pour voir d'où ça provenait et tomba sur un vieux prêtre en robe grise, le crâne chauve, à la longue barbe blanche et borgne, les rides qui vont avec. L'homme regardait le Sloak d'un oeil mauvais et Snack ne put que sourire en désignant l'icône.

    -Je sais ce que vous vous dites, mais ce n'est pas du tout ce que vous croyez ! Y'avait une petite tâche sur le genou, je ne faisais que l'enlever, couina-t-il.

    Le prêtre continua de le regarder, sans lâcher le morceau, Snack toussota et se mit à genoux devant l'autel, joint ses mains et regarda à son tour le prêtre.

    -Je suis là pour prier ! Vous en faites pas, je ne... suis pas un voleur hein... juste un bon disciple.

    -Hum...

    Snack fit semblant de prier, mais le prêtre restait là, à le regarder de son oeil unique, ce qui commença sérieusement à agacer le reptile. Le Sloak tourna la tête vers l'humain et soupira, d'un air las et agacé.

    -Je peux prier en paix ?

    Le prêtre grogna et se tourna, croisant les bras. Snack soupira de nouveau en roulant des yeux.

    -Vous m'gênez... Je n'arrive pas à être concentré quand y'a quelqu'un dans la même pièce que moi.

    Le prêtre râla et s'en alla, quittant la salle pour entrer dans une autre pièce, derrière l'autel. Snack eu un sourire mauvais, il se leva et dépoussiéra son petit pantalon noir déjà bien sale.

    -Non, mais ho ! C'est la charité qui se fou de l'hôpital ici ou quoi... Snack fit une courte pause, réfléchit. Ou alors c'est le contraire, conclut-il.

    Snack grimpa sur les genoux de la statue de bronze, légèrement chaud sous ses pattes, le Sloak évita les zones où la lumière caressait la statue, zone des plus brûlantes à ne pas y croire. Face à l'icône, Snack avança ses mains vers l'objet puis s'arrêta soudainement en voyant une inscription sur le plateau.

    « À celui qui lira ceci...

    Moi, Horus à fait cadeau à ce peuple de mon icône sacrée.

    Cela dit, l'icône se doit de rester sur son plateau, car gare au malheur que celui engendrera en prenant l'icône à pleine main, le cadeau sacré d'un dieu ne doit pas être touché par la main d'un mortel sous peine d'y perdre tout son caractère divin »

    Snack haussa un sourcil reptilien, puis éclata de rire, comme s'il allait prendre le plateau avec pendant qu'on y est, il n'avait que faire des recommandations d'un pseudo dieu. Il prit l'icône à pleine main, sauta de la statue et la souleva dans les airs en poussant un cri de triomphe. Il se stoppa en regardant autour de lui si finalement il n'avait pas déclenché quelques catastrophes qui soient.

    Rien...

    Rien de rien...

    Alors, Snack se laissa rire, il rigola en serrant l'objet de fortune contre lui, le voilà riche maintenant ! Alors qu'il jubilait, derrière lui, le plateau glissait à l'intérieur de la statue, puis se coinça, émettant un son qui résonna à l'intérieur du temple comme si on avait écrasé des oeufs, un tas d'oeufs, un GROS tas d'oeufs. Snack cessa de rire et se tourna doucement vers la statue, rien n'avait visiblement changé, mais il y avait comme un cliquetis dans l'air, un mécanisme se mettant en route. Snack siffla et commença à s'éloigner doucement, tout doucement, pas a pas, tout en gardant la statue et la sortie dans son regard.

    Soudain, une des colonnes pencha vers une autre, rejetant toute la poussière qu'elle avait accumulée durant des siècles. Snack jura, jeta l'icône au sol et se précipita vers la colonne, il se posta dos à elle et tenta de la pousser dans l'autre sens, peine perdue vu sa force et sa taille, mais au moins, il pourrait dire aux dieux qu'il avait tous de même essayer d'empêcher l'inévitable de se produire après sa mort.

    Voyant que la colonne allait lui tomber dessus, Snack se jeta sur le côté, roula vers l'icône qu'il saisit au passage et s'apprêta à se relever quand la première colonne cogna la seconde, qui partit vers la troisième pour cogner la quatrième et ainsi de suite. Snack courut vers la sortit, mais comme par hasard, le dernier pilier s'écroula devant lui, lui bloquant le passage. Il poussa un cri de terreur et s'enfuit vers la statue, tout le temple se mit à trembler sur ses fondations. Sautant de nouveau sur la statue, Snack reposa l'icône, mais rien ne se passa, il reprit l'icône, recommença, mais toujours rien. Derrière lui, le toit s'effondra et Snack hurla de terreur, balançant l'icône dans les airs, préférant chercher une sortie au plus vite. Les murs vibrèrent et s'écroulèrent les uns après les autres, laissant le temple en ruine à la merci du soleil, seul la statue et un bout de mur était resté debout.

    Alors que le Sloak allait se jeter dans la rue en criant comme un fou, le sol craqua tout autour de ce qui restait du temple, d'énormes fissures zébrèrent le sol sec du village, soulevant la terre ou l'enfonçant dans ses entrailles, des jets de vapeur explosèrent dans certain coin de la ville. Devant un Snack bouche bée, des maisons s'écroulèrent, des crevasses se formèrent en plein coeur des rues, les poules s'envolant dans les airs en caquetant de terreur.

    Le sol craqua et dans un immense grondement, tout s'écroula autour des ruines du temple, tout le village s'enfonça dans les entrailles de la terre provoquant un immense tremblement qui fut ressenti dans toute la région.

    Un gigantesque nuage de poussière s'éleva au centre d'un cratère de la taille du village, il n'y avait plus qu'au centre les restes du temple. Snack, quelques poules, la statue du dieu et l'icône reposaient là, incrédule par ce qui venait de se passer. Sortant de ce qui restait de la salle derrière l'autel, le prêtre arriva en titubant, bouche bée, et l'oeil rond. Il scruta la destruction autour de lui pour finir par laisser son regard tomber sur Snack qui serait contre lui une poule pendant qu'une autre siégeait sur son crâne. Le Sloak tourna la tête doucement vers le prêtre et déglutit, levant un doigt innocent vers le ciel.

    -Je sais ce que vous vous dites, mais ce n'est pas ce que vous croyez... conclut-il.

    ©Bahakell


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